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  • Rapport : L’Union Européenne peut contribuer à enrayer la crise du climat et de la biodiversité et à créer des emplois en saisissant l’opportunité de la pêche

    Rapport : L’Union Européenne peut contribuer à enrayer la crise du climat et de la biodiversité et à créer des emplois en saisissant l’opportunité de la pêche

    Cliquez ici pour voir la vidéo (FR) de la conférence de presse

    FR Resume Executif: Donner aux politiques européennes des pêches les moyens de restaurer la santé du milieu marin, de lutter contre le changement climatique et de créer des emplois

    Bruxelles, le 19 avril 2023: Alors qu’un nouveau rapport démontre comment un plus grand potentiel d’emploi peut être généré par l’attribution de quotas de pêche de l’UE en fonction de critères environnementaux et sociaux, l’organisation Our Fish a appelé aujourd’hui l’UE à mettre en œuvre un élément clé de sa politique commune de la pêche (PCP), afin de garantir un avenir juste et durable aux communautés de pêcheurs de l’UE. [1]

    Le rapport, rédigé par Vertigo Lab et commandé par l’organisation Our Fish, « Empowering EU Fisheries Policy to Restore Marine Health, Tackle Climate Change and Create Jobs », constate que “la réattribution des quotas [de pêche de l’UE] en fonction de critères environnementaux et sociaux semble avoir un impact positif sur l’emploi”, et détaille comment les États membres de l’UE et la Commission européenne pourraient réaliser le potentiel de la PCP en appliquant intégralement son article 17, qui stipule que l’accès à la pêche doit être attribué par les États membres de l’UE en fonction de critères économiques, sociaux et environnementaux transparents [2,3].

    Empowering EU Fisheries Policy

    Le rapport révèle également que les pratiques de pêche à faible impact sur l’environnement marin ont en plus un impact socio-économique positif. En examinant des études de cas en Irlande, en France, en Allemagne, en Suède, en Pologne et au Danemark, le rapport révèle que l’attribution de quotas de pêche en fonction de critères environnementaux permettrait de créer plus d’emplois, de maintenir la richesse au sein de l’UE et simultanément de réduire l’impact de la pêche sur les écosystèmes et le carbone. Ce dernier bénéfice profiterait davantage aux communautés dépendantes et aiderait l’UE à respecter ses engagements internationaux en matière de climat.

    Les résultats sont encourageants pour la transition vers une pêche durable”, a déclaré Morgan Raffray de Vertigo Lab, coauteur de l’étude. “Dans nos études de cas, la réaffectation des quotas conduit à la création d’emplois tout en n’ayant aucun impact sur les capacités de production économique du secteur de la pêche.”

    L’UE est assise sur une opportunité en or, celle de revitaliser l’avenir du secteur de la pêche européen“, a déclaré Rebecca Hubbard, directrice du programme Our Fish. “Ce rapport montre que si des États membres comme la France, l’Irlande et l’Allemagne consacraient la moitié des quotas des flottes de pêche destructrices à des flottes de navires à moindre impact, ils pourraient créer plus d’emplois, maintenir des résultats économiques solides, conserver plus de richesses au sein de l’UE et améliorer la sécurité future des communautés de pêche européennes“.

    L’UE a pris d’importants engagements en matière d’action environnementale et climatique, qui sont également essentiels pour garantir un océan en bonne santé aux pêcheurs et à tous les citoyens, mais ces promesses sont ignorées dans la gestion quotidienne de la pêche puisque les flottes de pêche les plus destructrices se voient automatiquement accorder un plus grand accès au poisson, sur la base d’un statu quo datant d’une époque révolue“, a ajouté M. Hubbard. “La Commission européenne et les États membres de l’UE disposent des outils nécessaires pour renverser rapidement la situation dans le cadre de la politique commune de la pêche. Ils doivent immédiatement amorcer la transition vers une flotte de pêche plus équitable sur le plan social, plus respectueuse de l’environnement et à faible émission de carbone.  Ce rapport expose la façon dont ils peuvent y parvenir“.

    Contexte :

    La politique commune de la pêche (PCP) de l’Union européenne a pour principal objectif de garantir la durabilité des pêcheries et une stabilité des revenus et des emplois pour les pêcheurs. Dans cet objectif, elle limite le nombre de poissons pouvant être capturés et débarqués à travers l’attribution de totaux admissibles de captures (TAC). Ces TAC sont répartis entre les États membres, qui les attribuent à leur tour aux pêcheurs individuels.

    L’article 17 de la PCP réformée en 2013 stipule que l’accès à la pêche doit être réparti par les États membres en fonction de critères économiques, sociaux et environnementaux. Cependant, la PCP n’inclut aucune indication pour la mise en œuvre de ces critères, et de leur côté les Etats membres n’ont aucune obligation de rendre compte de ces références de manière uniforme et régulière à la Commission.

    Télécharger : Renforcer la politique européenne de la pêche pour restaurer la santé du milieu marin, lutter contre le changement climatique et créer des emplois.

    FR Resume Executif: Donner aux politiques européennes des pêches les moyens de restaurer la santé du milieu marin, de lutter contre le changement climatique et de créer des emplois

    FIN

    Contacts :

    Dave Walsh, Our Fish press@our.fish +34 691 826 764

    Notes :

    [1] Renforcer la politique européenne de la pêche pour restaurer la santé du milieu marin, lutter contre le changement climatique et créer des emplois.

    https://our.fish/publications/empowering-eu-fisheries-policy-to-restore-marine-health-tackle-climate-change-and-create-jobs/

    [2] Basé à Bordeaux, en France, Vertigo Lab est un “groupe de réflexion et d’action sur l’économie de l’environnement”.

    https://vertigolab.eu/en/home/

    [3] Article 17 de la politique commune de la pêche :

    Critères d’attribution des possibilités de pêche par les États membres

    Lorsqu’ils attribuent les possibilités de pêche dont ils disposent, conformément à l’article 16, les États membres utilisent des critères transparents et objectifs, y compris de nature environnementale, sociale et économique. Les critères à utiliser peuvent inclure, entre autres, l’impact de la pêche sur l’environnement, l’historique du respect des règles, la contribution à l’économie locale et les niveaux de capture historiques. Dans le cadre des possibilités de pêche attribuées, les États membres doivent faire en sorte d’inciter les navires de pêche à déployer des engins de pêche sélectifs ou à utiliser des techniques de pêche ayant une incidence réduite sur l’environnement, telles qu’une consommation réduite d’énergie ou une diminution des dommages causés sur l’habitat.

    https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=celex%3A32013R1380#d1e2066-22-1

     

    About Our Fish

    Our Fish travaille pour mettre fin à la surpêche et restaurer les écosystèmes océaniques. En collaborant avec d’autres acteurs, et en déployant des preuves solides, nous appelons à la fin de la surpêche comme une action critique et significative pour répondre à la crise de la biodiversité et du climat.

    https://our.fish/

     

     

  • Un nouveau rapport révèle comment les subventions de l’UE favorisent l’utilisation des combustibles fossiles au lieu de soutenir une pêche socialement et écologiquement durable

    Un nouveau rapport révèle comment les subventions de l’UE favorisent l’utilisation des combustibles fossiles au lieu de soutenir une pêche socialement et écologiquement durable

    Bruxelles, 12 avril 2023: Our Fish appelle tous les États membres de l’UE, en particulier ceux détenteurs d’importantes flottes de pêche artisanale, comme l’Espagne, la France et l’Allemagne, à se positionner en faveur de l’introduction d’une taxe appropriée sur les carburants pour l’industrie de la pêche dans le cadre de la révision de la directive européenne sur la taxation de l’énergie. Un nouveau rapport montre en effet qu’en réduisant les subventions aux carburants, l’UE aurait pu générer entre 653 millions et 1,4 milliard d’euros de recettes annuelles, et les utiliser pour payer les salaires de 20.000 pêcheurs ou financer plus de 6.000 projets de réduction de la consommation d’énergie et de décarbonisation [1].

    L’étude “Better Use of Public Money : the End of Fuel Subsidies for the EU Fishing Industry“, commandée par la campagne Our Fish et rédigée par des chercheurs indépendants, explique comment les États membres de l’UE pourraient financer un secteur de la pêche plus résilient, plus durable sur le plan écologique, plus équitable sur le plan social et en supprimant les subventions fiscales sur les carburants, tout en obtenant de bons résultats économiques, avec une note d’impact moyenne calculée par les auteurs du rapport de 188 % au-dessus des subventions sur les carburants. Le rapport comprend des études de cas pour la France, l’Espagne et l’Allemagne et démontre qu’entre 2010 et 2020, la flotte de pêche de l’UE a été exemptée de payer jusqu’à 15,7 milliards d’euros de taxes sur le carburant.

    Le rapport indique que “dans la proposition de révision de la directive sur la taxation de l’énergie (DTE), le taux d’imposition proposé pour le carburant du secteur de la pêche n’est que de 3,5 centimes par litre, soit environ 20 fois moins que les taux d’imposition moyens utilisés pour le transport routier (67 centimes par litre)”. Avec une taxe de 33 centimes par litre en 2019 (le niveau minimum de taxation applicable aux carburants spécifié dans le règlement du Conseil de l’UE sur la taxation des produits énergétiques), l’UE aurait pu payer les salaires de 20.000 pêcheurs pendant un an ou 6.500 projets de réduction de la consommation d’énergie et de décarbonisation“.

    Dans notre rapport, nous avons calculé les taxes évitées pour la flotte européenne de grande et petite envergure au cours de la période 2010-2020 pour trois scénarios de taxation différents. Ensuite, nous avons utilisé ces résultats pour illustrer ce qui pourrait être fait différemment avec en plus un bénéfice social beaucoup plus important que les subventions aux combustibles fossiles. Cela signifie mettre de vastes sommes d’argent au service de l’amélioration des performances des pêcheries“, a déclaré Laura Elsler, consultante indépendante et coauteur du rapport. “Les données montrent clairement que les subventions aux carburants soutiennent les plus gros émetteurs, qui font eux-mêmes obstacle à la transition vers une pêche à faible émission de carbone.

    Ce rapport montre que l’Union européenne est en mesure d’accorder davantage de subventions permettant de passer d’une pêche non durable et non rentable à une pêche génératrice de revenus et à une utilisation écologiquement rationnelle de l’argent public. L’augmentation des subventions alternatives telles que la décarbonisation de la flotte, le soutien aux pêcheurs et d’autres programmes peuvent avoir des avantages évidents pour l’homme et l’environnement, et un impact plus important que les subventions aux carburants“, a déclaré Maartje Oostdijk, co-auteur du rapport et chercheur à l’Université d’Islande.

    La révision de la directive sur la taxation de l’énergie est essentielle pour garantir que la législation de l’UE est à jour et qu’elle peut respecter son engagement envers les générations actuelles et futures de prendre des mesures pour mettre fin à la crise climatique“, a déclaré Rebecca Hubbard, directrice de programme à Our Fish.

    Alors qu’un élément crucial de cette action consiste à réduire les émissions et à mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles, l’UE soutient depuis des décennies la consommation de combustibles fossiles en subventionnant les carburants destinés à l’industrie de la pêche. Comme le montre ce rapport, subventionner l’utilisation des combustibles fossiles ne rend service ni à l’industrie de la pêche ni à nos communautés. Des subventions alternatives peuvent en effet produire de meilleurs résultats pour les pêcheurs, l’environnement et le climat“.

    Les États membres de l’UE qui possèdent d’importantes flottes de pêche artisanale, comme l’Espagne, la France et l’Allemagne, auraient pu investir les recettes générées par la taxe sur les carburants dans le paiement des salaires annuels, la formation professionnelle des pêcheurs, le soutien de projets de pêche à faible impact, la réduction de la consommation d’énergie et la décarbonisation, les pratiques régénératives et les initiatives de gestion de la pêche, et ainsi obtenir un impact moyen supérieur de 188 % à celui des subventions aux carburants“, a ajouté Mme Hubbard.

    Puisque que la flotte de pêche de l’UE est actuellement très rentable et que les grandes flottes sont celles qui bénéficient le plus des subventions au carburant, les États membres pourraient soutenir davantage leurs pêcheries artisanales avec des subventions alternatives, ce qui permettrait d’améliorer les conditions socio-économiques et d’accélérer la décarbonisation de la flotte de pêche de l’UE, qui est une nécessité urgente“, a conclu Mme Hubbard.

    Contacts :

    Dave Walsh, Our Fish press@our.fish

     

    Notes :

    [1] Meilleure utilisation de l’argent public : la fin des subventions au carburant pour l’industrie de la pêche de l’UE

    https://our.fish/publications/report-better-use-of-public-money-the-end-of-fuel-subsidies-for-the-fishing-industry/

     

    A propos de Our Fish

    Our Fish travaille pour mettre fin à la surpêche et restaurer les écosystèmes océaniques. En collaborant avec d’autres acteurs, et en déployant des preuves solides, nous appelons à la fin de la surpêche comme une action critique et significative pour répondre à la crise de la biodiversité et du climat.

  • Les ONG exhortent le Parlement européen à pousser pour la mise en œuvre complète de la politique commune de la pêche au lieu d’envisager une réforme

    Les ONG exhortent le Parlement européen à pousser pour la mise en œuvre complète de la politique commune de la pêche au lieu d’envisager une réforme

     

    NGOs urge European Parliament to push for full implementation of Common Fisheries Policy

    Bruxelles – Avant l’audition publique organisée demain par le Parlement européen sur la mise en œuvre et les perspectives d’avenir de la politique commune de la pêche (PCP), les ONG demandent aux institutions de l’UE et aux États membres de mieux respecter et faire appliquer les règles de la PCP, plutôt que d’envisager, à ce stade, une réforme.

    Vera Coelho, Directrice Senior du plaidoyer pour Oceana Europe, a déclaré : “La politique commune de la pêche est adaptée à son objectif, mais les États membres et les institutions de l’UE ne parviennent pas à l’appliquer correctement. S’engager dans une nouvelle réforme détournerait l’attention de la prise de mesures nécessaires pour respecter les engagements de la PCP, à savoir mettre fin à la surpêche, gérer les pêcheries en fonction des limites de l’écosystème et promouvoir les avantages socio-économiques. Dans le contexte des crises écologiques actuelles et alors que la surpêche se poursuit, nous n’avons pas le temps pour de telles distractions.”

    Alors qu’elle est en vigueur depuis 2014, la mauvaise mise en œuvre de la PCP par l’UE et ses Etats membres empêche d’atteindre ses objectifs de pêche durable en Europe. Par exemple, 43 % des stocks de poissons de l’Atlantique Nord-Est et 83 % de ceux de la Méditerranée font encore l’objet d’une surpêche[i].

    Les ONG demandent des solutions concrètes pour relever de toute urgence les défis de la mise en œuvre de la PCP. Par exemple, le Conseil de l’UE, les gouvernements nationaux et les pêcheurs devraient travailler ensemble et suivre les avis scientifiques pour mettre fin à la surpêche, effectuer une transition équitable (en termes socio-économiques) vers des pêcheries à faible impact afin d’atténuer les effets négatifs de cette activité sur les écosystèmes (par exemple, les prises accessoires d’espèces menacées), et inclure une composante climatique dans la gestion de la pêche (par exemple, réduire l’impact du secteur de la pêche sur les émissions mondiales de gaz à effet de serre).

    Rebecca Hubbard, directrice du programme Our Fish, a déclaré : “Bien que la législation européenne sur la pêche ne mentionne pas le changement climatique, elle demande que les impacts environnementaux de la pêche soient minimisés, ce qui inclut clairement les impacts climatiques, dont la flotte de pêche de l’UE est victime. Donc, à ce stade, nous avons besoin que les États membres de l’UE et les députés européens appliquent davantage les lois déjà adoptées, et fassent moins de bla-bla sur de potentielles améliorations.”

    Avant d’envisager toute réforme de la PCP, les ONG affirment que la Commission européenne et les États membres de l’UE devraient utiliser les outils déjà disponibles dans le règlement actuel et dans d’autres instruments juridiques pour mettre en œuvre et faire correctement respecter les règles. La Commission, par exemple, devrait user de son pouvoir pour lancer davantage d’actions législatives et politiques, y compris des procédures d’infraction contre les pays qui ne respectent pas les règles.

    Antonia Leroy, responsable des politiques océaniques au bureau européen du WWF, a ajouté : “Il serait prématuré de considérer les objectifs de la PCP comme inadéquats alors que certains de ces objectifs, et certains outils clés pour les atteindre, restent généralement négligés. Par exemple, il est temps de dédier des quotas spécifiques aux pêcheurs qui s’efforcent de minimiser leur impact sur les écosystèmes marins, tout en s’assurant qu’ils bénéficient d’un niveau de vie durable, comme le demande la PCP.”

     

    Plus d’informations :

    Cette audition publique alimentera un rapport d’initiative, présenté par le député Gabriel Mato au nom du Parlement Européen (PE), et exprimera la position du PE sur la PCP et son avenir. En parallèle, la Commission Européenne prépare un autre rapport sur le fonctionnement de la PCP, attendu pour la fin du mois de décembre, qui déterminera l’avenir de cette politique.

    En plus de son rôle législatif, le Parlement Européen est censé exercer un contrôle démocratique en matière de protection de l’environnement marin. Dans ce contexte, il est essentiel que le PE examine les progrès accomplis pour mettre fin à la surpêche et la situation des stocks de poissons, ainsi que le fonctionnement de la politique de la pêche dans son ensemble[ii].

    La Commission Européenne est tenue de produire régulièrement des rapports au PE sur, par exemple, les zones de reconstitution des stocks de poissons ou l’ajustement et la gestion de la capacité de pêche des flottes de l’UE[iii]. En outre, le Parlement a le pouvoir de contrôler les actes délégués (non législatifs) proposés par la Commission, par exemple concernant la gestion de la pêche dans les aires marines protégées[iv].

    La politique commune de la pêche est un ensemble de règles concernant la gestion des flottes de pêche européennes et la conservation des stocks de poissons. Elle a été réformée en 2013 pour permettre à l’UE d’atteindre la durabilité, avec des objectifs ambitieux et des échéances concrètes. Au cours de la dernière décennie, cela a conduit à une réduction du taux de surpêche de certaines espèces et à une augmentation de la rentabilité nette de la flotte de l’UE (alors qu’elle n’était que marginalement rentable en 2008).

    Toutefois, l’UE n’a pas respecté l’engagement juridique, pris dans le cadre de la PCP, de mettre fin à la surpêche de tous les stocks poissons d’ici 2020, en dépit des avertissements répétés des ONG et des rapports scientifiques confirmant que la trajectoire n’était pas la bonne[v].

     

    *ENDS*

    Contact: Dave Walsh, Our Fish Communications Advisor, press@our.fish, +34 691 826 764

    [i] Rapport de la Commission Européenne de Juin 2021 :

    https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/ip_21_2875

    [ii] PCP, Articles 49-50.

    [iii] PCP, Articles 8 et 22.

    [iv] PCP, Article 11.

    [v] Comité scientifique, technique et économique sur la pêche, “Monitoring the performance of the Common Fisheries Policy” (2021), https://bit.ly/3enUvJ5

     

    En savoir plus :

    Position commune des ONG sur la PCP – Common Fisheries Policy: Mission not yet accomplished”

    Règlement de base sur la politique commune de la pêche :

    https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=CELEX%3A32013R1380

    #CFPreality #EndOverfishing

  • Plus de 150 000 Européens demandent à l’UE d’interdire le chalut de fond pour protéger l’océan et le climat

    Plus de 150 000 Européens demandent à l’UE d’interdire le chalut de fond pour protéger l’océan et le climat

     More than 150,000 Europeans call on EU to ban bottom-trawling to protect ocean and climate
    Photo: Kim Lelux/Oceana

    Les ONG environnementales présentent au Commissaire européen Sinkevičius un livre pop-up géant sur les ravages du chalut de fond sur le milieu marin

    Photo and video available here

    Bruxelles, le 20 décembre 2021 : Un livre pop-up géant coloré décrivant la dévastation causée par la technique de pêche destructive du chalutage de fond, et comment l’océan prospère en son absence, a été remis au Commissaire européen Virginijus Sinkevičius par des ONG ce matin au nom des plus de 150 000 Européens signataires d’une pétition. Celle-ci appelle l’Union européenne (UE) à éliminer progressivement les pratiques de pêche destructive, en commençant par une interdiction immédiate du chalut de fond dans toutes les aires marines protégées.[1] 

    Les dizaines de milliers de signataires exigent que le Commissaire européen Sinkevičius (responsable de l’environnement, des océans et de la pêche) et le Vice-Président exécutif de la Commission Européenne Frans Timmermans (responsable du Green Deal) incluent l’interdiction du chalut de fond en Europe dans le prochain Plan d’Action pour préserver les ressources halieutiques et protéger les écosystèmes marins (Plan d’Action pour Océan), qui sera adopté au printemps prochain. Le chalutage de fond, la méthode de pêche la plus néfaste à l’environnement et au climat, est largement utilisée en Europe où elle impacte plus de 50% des fonds marins, et se déroule même à l’intérieur des Aires Marines Protégées.

    Oceana, Seas at Risk, Our Fish, WeMove Europe, Whale and Dolphin Conservation et Environmental Justice Foundation, ont livré, devant le siège de la Commission Européenne à Bruxelles, le livre pop-up de 1,5 m sur 2,5 m, qui représente les Commissaires Sinkevičius et Timmermans, embarquant dans une aventure océanique inspirée par “La Vie aquatique”, film populaire faisant référence au travail du célèbre explorateur marin et écologiste Jacques-Yves Cousteau. Le livre raconte comment l’UE a une opportunité d’empêcher la destruction de l’océan, à travers un voyage qui commence avec la dévastation actuelle des fonds marins, jusqu’à un futur avec un océan en bonne santé, abondant et résilient.

    Vera Coelho, directrice du plaidoyer d’Oceana en Europe, a déclaré que «Les aires marines protégées, comme leur nom l’indique, sont censées protéger la vie marine, or  plus de 2,5 millions d’heures de chalutage y ont été recensées en 2020. Il est inacceptable que l’UE continue de cautionner la destruction de ce qu’elle s’est engagée elle-même à protéger. Il faut mettre fin à cette folie urgemment, et une bonne fois pour toutes

    Tobias Troll, directeur de la politique marine chez Seas At Risk, a ajouté : « Les citoyens européens commencent à se rendre compte que les mers sont des écosystèmes fragiles qui ont besoin de protection, qui forment le système qui soutient la vie sur Terre. Les techniques de pêche destructives comme le chalut de fond doivent cesser dans les aires marines protégées mais également au-delà. Nous avons besoin d’une transition juste vers une pêche à faible impact afin de protéger la biodiversité et de permettre aux générations futures de petits pêcheurs et aux communautés côtières de vivre décemment. »

    Rebecca Hubbard, directrice du programme Our Fish, a déclaré : « Nous ne pouvons pas continuer éternellement avec des seuls engagements et promesses – le temps presse et chaque tonne de carbone compte. Il est temps que l’UE prenne au sérieux la transition des méthodes de pêche destructive comme que le chalut de fond –  qui produit des émissions de CO2 à la fois en brûlant du carburant, en libérant du carbone stocké dans les fonds marins et en appauvrissant les populations de poissons –  et qu’elle assure un avenir durable et résilient à notre climat, notre océan et nos communautés côtières

    Giulio Carini, chargé de campagne principal chez WeMove Europe a déclaré : « Près de la moitié de la population Européenne vit à moins de 50 kilomètres de la mer, or personne ne veut avoir un océan mort et dévasté pour les décennies à venir. »

    Steve Trent, PDG, Environmental Justice Foundation a conclu: “En plus de détruire les écosystèmes marins, de mettre en danger la faune et de menacer les moyens de subsistance côtiers, le chalutage de fond accélère également la dégradation du climat. Cette pratique remue les fonds marins, libérant des réserves vitales de carbone qui sont restées enfermées pendant des siècles. Il est extrêmement décevant que l’UE, qui a mené des efforts progressifs pour améliorer la durabilité de la pêche, autorise toujours le chalutage de fond dans les zones protégées. Cela doit cesser maintenant.”

    Contexte: 

    – Les engins de fond, y compris les dragues et le chalut de fond, sont les moins sélectifs et les plus destructeurs de tous les engins de pêche. La méthode consiste à traîner de lourds filets sur le fond marin, piégeant sans discernement tous types de créatures vivantes et d’habitats se trouvant sur leur chemin. Un tel chalutage élimine jusqu’à 41 % des invertébrés marins, qui peuvent mettre de nombreuses années à se rétablir. Son usage continue à contribué à dégrader drastiquement, et dans certains cas de manière irréversible, les écosystèmes marins, y compris des habitats tels que les coraux et les herbiers, ainsi que des espèces sensibles comme les requins, les tortues ou les dauphins. De plus, le chalutage de fond libère de grandes quantités de carbone stocké dans les sédiments marins, que de nouvelles études préliminaires suggèrent être comparables à la quantité d’émissions du secteur de l’aviation.

    (étude). 

     

    -Des données récentes d’Oceana ont révélé comment les pays de l’UE continuent d’autoriser la pêche destructive dans les aires marines protégées d’Europe, avec plus de 2,5 millions d’heures de pêche de fond enregistrées en 2020 dans des zones censées protéger les espèces et les habitats marins les plus précieux et les plus menacés d’Europe.

    – Une analyse socio-économique commandée par Seas At Risk a révélé qu’une interdiction des engins de fond (chalutage de fond et drague) dans les aires marines protégées produirait des avantages nets dès quatre ans après l’entrée en vigueur de l’interdiction.

    – Le plan d’action de l’UE pour préserver les ressources de la pêche et protéger les écosystèmes marins, annoncé dans la stratégie de l’UE pour la biodiversité à l’horizon 2030, est attendu en 2022. Une consultation publique de l’UE est ouverte jusqu’au 20 décembre.

    Photos and video footage of the petition delivery:

    https://www.dropbox.com/sh/f620khxlmc6xalg/AAAkqtP0wC-bIi87pxkBXMVla?dl=0

    [1] :Petition “Stop destroying our ocean” on the WeMove Europe platform.

    Contacts 

    Sara Tironi, Communications Officer Seas At Risk, +32 483 457 483, stironi@seas-at-risk.org

    Dave Walsh, Communications Advisor, Our Fish +34 691 826 764, press@our.fish

    Emily Fairless, Communications officer, Oceana in Europe +32 478 038 490 efairless@oceana.org

    Giulio Carini, Senior Campaigner, WeMove Europe, +39 348 5333 846, giulio@wemove.eu 

  • Plus de 150 000 Européens demandent à l’UE d’interdire le chalut de fond pour protéger l’océan et le climat

    Plus de 150 000 Européens demandent à l’UE d’interdire le chalut de fond pour protéger l’océan et le climat

     More than 150,000 Europeans call on EU to ban bottom-trawling to protect ocean and climate
    Photo: Kim Lelux/Oceana

    Les ONG environnementales présentent au Commissaire européen Sinkevičius un livre pop-up géant sur les ravages du chalut de fond sur le milieu marin

    Photo and video available here

    Bruxelles, le 20 décembre 2021 : Un livre pop-up géant coloré décrivant la dévastation causée par la technique de pêche destructive du chalutage de fond, et comment l’océan prospère en son absence, a été remis au Commissaire européen Virginijus Sinkevičius par des ONG ce matin au nom des plus de 150 000 Européens signataires d’une pétition. Celle-ci appelle l’Union européenne (UE) à éliminer progressivement les pratiques de pêche destructive, en commençant par une interdiction immédiate du chalut de fond dans toutes les aires marines protégées.[1] 

    Les dizaines de milliers de signataires exigent que le Commissaire européen Sinkevičius (responsable de l’environnement, des océans et de la pêche) et le Vice-Président exécutif de la Commission Européenne Frans Timmermans (responsable du Green Deal) incluent l’interdiction du chalut de fond en Europe dans le prochain Plan d’Action pour préserver les ressources halieutiques et protéger les écosystèmes marins (Plan d’Action pour Océan), qui sera adopté au printemps prochain. Le chalutage de fond, la méthode de pêche la plus néfaste à l’environnement et au climat, est largement utilisée en Europe où elle impacte plus de 50% des fonds marins, et se déroule même à l’intérieur des Aires Marines Protégées.

    Oceana, Seas at Risk, Our Fish, WeMove Europe, Whale and Dolphin Conservation et Environmental Justice Foundation, ont livré, devant le siège de la Commission Européenne à Bruxelles, le livre pop-up de 1,5 m sur 2,5 m, qui représente les Commissaires Sinkevičius et Timmermans, embarquant dans une aventure océanique inspirée par “La Vie aquatique”, film populaire faisant référence au travail du célèbre explorateur marin et écologiste Jacques-Yves Cousteau. Le livre raconte comment l’UE a une opportunité d’empêcher la destruction de l’océan, à travers un voyage qui commence avec la dévastation actuelle des fonds marins, jusqu’à un futur avec un océan en bonne santé, abondant et résilient.

    Vera Coelho, directrice du plaidoyer d’Oceana en Europe, a déclaré que «Les aires marines protégées, comme leur nom l’indique, sont censées protéger la vie marine, or  plus de 2,5 millions d’heures de chalutage y ont été recensées en 2020. Il est inacceptable que l’UE continue de cautionner la destruction de ce qu’elle s’est engagée elle-même à protéger. Il faut mettre fin à cette folie urgemment, et une bonne fois pour toutes

    Tobias Troll, directeur de la politique marine chez Seas At Risk, a ajouté : « Les citoyens européens commencent à se rendre compte que les mers sont des écosystèmes fragiles qui ont besoin de protection, qui forment le système qui soutient la vie sur Terre. Les techniques de pêche destructives comme le chalut de fond doivent cesser dans les aires marines protégées mais également au-delà. Nous avons besoin d’une transition juste vers une pêche à faible impact afin de protéger la biodiversité et de permettre aux générations futures de petits pêcheurs et aux communautés côtières de vivre décemment. »

    Rebecca Hubbard, directrice du programme Our Fish, a déclaré : « Nous ne pouvons pas continuer éternellement avec des seuls engagements et promesses – le temps presse et chaque tonne de carbone compte. Il est temps que l’UE prenne au sérieux la transition des méthodes de pêche destructive comme que le chalut de fond –  qui produit des émissions de CO2 à la fois en brûlant du carburant, en libérant du carbone stocké dans les fonds marins et en appauvrissant les populations de poissons –  et qu’elle assure un avenir durable et résilient à notre climat, notre océan et nos communautés côtières

    Giulio Carini, chargé de campagne principal chez WeMove Europe a déclaré : « Près de la moitié de la population Européenne vit à moins de 50 kilomètres de la mer, or personne ne veut avoir un océan mort et dévasté pour les décennies à venir. »

    Steve Trent, PDG, Environmental Justice Foundation a conclu: “En plus de détruire les écosystèmes marins, de mettre en danger la faune et de menacer les moyens de subsistance côtiers, le chalutage de fond accélère également la dégradation du climat. Cette pratique remue les fonds marins, libérant des réserves vitales de carbone qui sont restées enfermées pendant des siècles. Il est extrêmement décevant que l’UE, qui a mené des efforts progressifs pour améliorer la durabilité de la pêche, autorise toujours le chalutage de fond dans les zones protégées. Cela doit cesser maintenant.”

    Contexte: 

    – Les engins de fond, y compris les dragues et le chalut de fond, sont les moins sélectifs et les plus destructeurs de tous les engins de pêche. La méthode consiste à traîner de lourds filets sur le fond marin, piégeant sans discernement tous types de créatures vivantes et d’habitats se trouvant sur leur chemin. Un tel chalutage élimine jusqu’à 41 % des invertébrés marins, qui peuvent mettre de nombreuses années à se rétablir. Son usage continue à contribué à dégrader drastiquement, et dans certains cas de manière irréversible, les écosystèmes marins, y compris des habitats tels que les coraux et les herbiers, ainsi que des espèces sensibles comme les requins, les tortues ou les dauphins. De plus, le chalutage de fond libère de grandes quantités de carbone stocké dans les sédiments marins, que de nouvelles études préliminaires suggèrent être comparables à la quantité d’émissions du secteur de l’aviation.

    (étude). 

     

    -Des données récentes d’Oceana ont révélé comment les pays de l’UE continuent d’autoriser la pêche destructive dans les aires marines protégées d’Europe, avec plus de 2,5 millions d’heures de pêche de fond enregistrées en 2020 dans des zones censées protéger les espèces et les habitats marins les plus précieux et les plus menacés d’Europe.

    – Une analyse socio-économique commandée par Seas At Risk a révélé qu’une interdiction des engins de fond (chalutage de fond et drague) dans les aires marines protégées produirait des avantages nets dès quatre ans après l’entrée en vigueur de l’interdiction.

    – Le plan d’action de l’UE pour préserver les ressources de la pêche et protéger les écosystèmes marins, annoncé dans la stratégie de l’UE pour la biodiversité à l’horizon 2030, est attendu en 2022. Une consultation publique de l’UE est ouverte jusqu’au 20 décembre.

    Photos and video footage of the petition delivery:

    https://www.dropbox.com/sh/f620khxlmc6xalg/AAAkqtP0wC-bIi87pxkBXMVla?dl=0

    [1] :Petition “Stop destroying our ocean” on the WeMove Europe platform.

    Contacts 

    Sara Tironi, Communications Officer Seas At Risk, +32 483 457 483, stironi@seas-at-risk.org

    Dave Walsh, Communications Advisor, Our Fish +34 691 826 764, press@our.fish

    Emily Fairless, Communications officer, Oceana in Europe +32 478 038 490 efairless@oceana.org

    Giulio Carini, Senior Campaigner, WeMove Europe, +39 348 5333 846, giulio@wemove.eu 

  • L’UE détient la clé d’une transition équitable vers une pêche à faible impact et à faible émission de carbone, pourtant elle n’agit pas

    L’UE détient la clé d’une transition équitable vers une pêche à faible impact et à faible émission de carbone, pourtant elle n’agit pas

    EU Holds Key To Just Transition to Low-Carbon, Low-Impact Fishing Industry - Report

    Bruxelles, 27 octobre 2021: Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui, l’UE et ses États membres ont les moyens d’opérer la transition à une industrie de la pêche plus durable sur le plan écologique, social et économique, mais ils laissent s’installer le status quo.

    Le rapport, intitulé Comment la flote de pêche de l’UE peut-elle devenir à faible impact environnemental à faible émission de carbone et socialement juste ?, publié par la campagne Our Fish et Low Impact Fishers of Europe (LIFE), constate qu’en activant l’article 17 de la politique commune de la pêche (PCP) et en allouant les quotas de pêche sur la base de critères transparents et objectifs de nature environnementale, sociale et économique, l’UE a les moyens de réaliser une transition juste vers une flotte de pêche à faible impact et à faible émission de carbone.

    Le rapport propose des critères et des processus que la Commission européenne et les États membres de l’UE pourraient exploiter pour atteindre cet objectif, tels que la réaffectation d’une part croissante du total admissible des captures (TAC) sur une période de huit ans, qui devrait inclure des allocations minimales prescrites de possibilités de pêche à la flotte de pêche artisanale à faible impact, des indicateurs tels que l’utilisation d’engins de pêche sélectifs, l’impact sur les fonds marins, l’impact sur le cycle du carbone et l’historique de la pêche et du respect de l’environnement.

    Depuis de nombreuses années, les systèmes utilisés par les États membres pour allouer leurs quotas de pêche ont entrainé la concentration des possibilités de pêche entre les mains de quelques gros acteurs, au détriment des petits pêcheurs à faible impact et de l’environnement marin“, a déclaré Brian O’Riordan, secrétaire exécutif de Low Impact Fishers of Europe.Le système actuel n’est pas adapté, car il récompense ceux qui pêchent le plus. Nous avons plutôt besoin d’un système qui récompense ceux qui pêchent le plus durablement et bénéficient le plus à la société.

    L’UE dispose de plusieurs outils et processus pour réparer cette erreur historique. L’année prochaine, la Commission européenne doit présenter un rapport sur la mise en œuvre de la PCP, ce qui constitue une occasion unique de remettre la politique européenne de la pêche sur la bonne voie, en commençant par une juste réaffectation des quotas“, a poursuivi M. O’Riordan.

    « La réponse de l’humanité à la crise du climat et de la biodiversité doit passer par garantir la santé des océans » a déclaré Rebecca Hubbard, directrice du programme Our Fish. “La politique commune de la pêche de l’UE possède les outils nécessaires pour réaliser une transformation de la pêche européenne vers une pêche qui minimise les impacts sur les espèces protégées et les écosystèmes marins, augmente la séquestration du carbone et maximise les avantages sociaux pour les communautés côtières.”

    Il nous faut simplement accélérer cette transformation en encourageant les bonnes pratiques basées sur un accès prioritaire aux quotas et aux poissons“, a déclaré Hubbard. ” Compte tenu de la crise actuelle du climat et de la biodiversité, la Commission européenne peut et doit de toute urgence aider à accélérer cette transition, tandis que les États membres de l’UE doivent faire preuve de volonté politique et d’engagement à faire le travail nécessaire pour garantir l’avenir de nos populations de poissons et nos communautés côtières“.

    “La FNE soutient utilisation de l’article 17 de la PCP afin d’aller vers une pêche plus durable. Le suivi des avis scientifiques et l’amélioration de la transparence lors de l’attribution des quotas doit être une priorité, notamment pour la petite pêche” indique le Groupe de travail pêche FNE.

    “Il y a un énorme décalage entre la situation actuelle de la pêche en France et les déclarations de la réglementation européenne en faveur des pêcheurs tels que nous qui pêchons exclusivement à la ligne, et remplissons tous les critères édictés dans l’article 17 : contribution à l’économie locale, engins de pêche sélectifs, impact réduit sur l’environnement, faible consommation d’énergie. La situation en matière d’attribution des droits de pêche n’a absolument pas évolué depuis 2013, et de nombreux navires de petite pêche doivent encore aujourd’hui se contenter de pêcher le peu d’espèces qui leur sont autorisées pendant que certains chalutiers industriels disposent de milliers de tonnes de quotas » a déclaré Ken Kawahara, des Ligneurs de la Pointe de Bretagne.

    Le rapport “Comment la flote de pêche de l’UE peut-elle devenir à faible impact environnemental à faible émission de carbone et socialement juste ?” peut être téléchargé ici.

    Contact :

    Dave Walsh, Conseiller en communication de Our Fish, +34 691 826 764 press@our.fish

    Sarah Namann, responsable marketing et communication, Low Impact Fishers of Europe (LIFE) communications@lifeplatform.eu

     

    Notes :

    A propos de Our Fish

    Our Fish travaille pour mettre fin à la surpêche et restaurer les écosystèmes océaniques. En collaborant avec d’autres acteurs, et en déployant des preuves solides, nous appelons à la fin de la surpêche comme une action critique et significative pour répondre à la crise de la biodiversité et du climat. https://our.fish

     

    À propos de LIFE

    L’association Low Impact Fishers of Europe (LIFE) est une organisation européenne regroupant des organisations de pêcheurs à petite échelle pour une pêche équitable, des mers saines et des communautés dynamiques. 5 % des captures de poissons de l’UE proviennent de la pêche artisanale à faible impact, qui fait vivre 70 % de la flotte et fournit 50 % des emplois en mer.

    https://lifeplatform.eu/

     

  • Rapport : Les subventions fiscales de l’UE sur les carburants, qui s’élèvent à 1,5 milliard d’euros, favorisent l’impact climatique et la surpêche.

    Rapport : Les subventions fiscales de l’UE sur les carburants, qui s’élèvent à 1,5 milliard d’euros, favorisent l’impact climatique et la surpêche.

    Climate Impacts & Fishing Industry Profits From EU Fuel Tax Subsidies

    Télécharger le rapport : https://drive.google.com/drive/folders/1-FR5kBJJAp-j8zpb6Z9O_AcE2p5BgeOq?usp=sharing

    Vidéo du point de presse : https://youtu.be/szTtjgRjJL8

    Bruxelles, lundi 20 septembre : Selon un rapport publié aujourd’hui par Our Fish, la flotte de pêche de l’UE bénéficie chaque année d’un allégement fiscal compris entre 759 millions et 1,5 milliard d’euros sous forme d’exonérations des taxes sur les carburants, alors que sa consommation de carburant produit près de 7,3 millions de tonnes de CO2.

    Ce rapport, intitulé Impact climatique et profits de l’industrie de la pêche en raison de la détaxe européenne sur les carburants, qui évalue les subventions accordées à l’ensemble de la flotte de pêche européenne au titre des taxes sur les combustibles fossiles et présente des études de cas en France, en Espagne, au Portugal, en Italie et aux Pays-Bas, montre que les navires de pêche destructeurs et gros consommateurs de carburant sont ceux qui profitent le plus de ces subventions perverses, alors que le climat, les pêcheries et les petits pêcheurs en subissent les conséquences.

    « Chaque année, les secteurs les plus destructeurs de la flotte de pêche européenne sont payés pour produire des millions de tonnes de CO2. Alors que les citoyens européens devraient s’acquitter d’une taxe sur le carburant pour utiliser leur voiture, le secteur de la pêche échappe à entre 759 millions et plus de 1,5 milliard d’euros de taxes chaque année [1] », rappelle Rebecca Hubbard, directrice de programme de Our Fish. « Ces allègements fiscaux de l’UE aggravent non seulement la surpêche et mettent en péril la santé des océans, mais ils favorisent le changement climatique, aggravant son effet sur les petits pêcheurs à faible impact. »

    Pour Grace O’Sullivan, membre du Parlement européen et rapporteur pour le 8e programme d’action pour l’environnement de l’UE, « [d]ans le secteur de la pêche, les subventions néfastes pour l’environnement ont créé un système biaisé qui incite les flottes et les navires les plus grands à s’engager dans des pratiques qui nuisent activement à l’environnement marin et épuisent des stocks de poissons déjà menacés. Cela est inacceptable et suppose un obstacle majeur à la réalisation des réductions d’émissions et aux mesures correctives nécessaires de toute urgence pour faire face aux crises du climat et de la biodiversité. »

    « Le Parlement européen a voté pour soutenir le 8e programme d’action pour l’environnement (PAE), dont je suis la négociatrice en chef auprès du Parlement, dans l’objectif de fixer à 2025 la date limite pour l’élimination des subventions aux combustibles fossiles et à 2027 le délai pour l’élimination des autres subventions nuisibles à l’environnement dans l’UE. » poursuit-elle. Le succès et les progrès de cette position dépendent maintenant de l’issue de la prochaine étape du processus, les négociations en trilogue avec le Conseil européen et la Commission, qui sont en cours. »

    « Le 8e PAE est l’occasion de fixer des délais contraignants et décisifs dans l’UE pour éliminer progressivement les subventions néfastes pour l’environnement et mettre fin à cette pratique consistant à accorder des avantages fiscaux et à gaspiller l’argent public, qui contribue à la destruction d’écosystèmes marins déjà vulnérables et désavantage les petits pêcheurs plus durables et à faible impact, leurs familles et leurs communautés », conclut Grace O’Sullivan.

    Pour Rebecca Hubbard, « [à] ce stade de l’urgence climatique, chaque tonne de CO2 compte. L’UE a l’obligation, en vertu de la nouvelle loi européenne sur le climat, d’éliminer autant de CO2 que possible afin d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. « C’est l’occasion de favoriser une transition rapide vers une pêche à faible émission de carbone et à faible impact, en veillant à ce que le secteur de la pêche paie ses impôts. »

    « La révision de la directive sur la taxation de l’énergie propose une petite taxe nominale pour le secteur de la pêche, mais cela n’aura aucun effet pour arrêter la crise climatique ou restaurer les mers surpêchées et insalubres de l’UE. Les exonérations fiscales accordées au secteur de la pêche devraient être complètement supprimées de la directive révisée et tous les produits énergétiques devraient être taxés en fonction de leur densité énergétique et de leur teneur en carbone. Cela permettra simultanément d’augmenter le budget des États membres de l’UE et de financer une transition à un coût raisonnable vers un secteur de la pêche plus durable », conclut Rebecca Hubbard.

     

    Contact :

    Dave Walsh, conseiller en communication de Our Fish, +34 691 826 764 press@fish.eu

    Le rapport « Climate Impacts & Fishing Industry Profits From EU Fuel Tax Subsidies » est disponible en anglais, français, espagnol et italien sur le site :  : https://our.fish/publications/report-climate-impacts-fishing-industry-profits-from-eu-fuel-tax-subsidies/.

     

    Notes :

    [1] Ces chiffres sont basés sur le calcul des litres de carburant consommés par les flottes de l’UE, multiplié par un taux d’imposition potentiel. Les données relatives à la consommation de carburant proviennent du Rapport économique annuel sur la flotte de pêche de l’UE 2020 du Comité scientifique, technique et économique de la pêche (CSTEP). Aucun carburant marin n’étant taxé dans l’UE ou ne l’ayant été par le passé, les pourcentages de taxation utilisés reposent sur des hypothèses. Aux fins du rapport, nous avons supposé que les taxes sur le gazole seraient les plus pertinentes pour le secteur de l’industrie de la pêche. Conformément à la directive du Conseil de l’UE sur la taxation des produits énergétiques, nous avons utilisé le niveau minimum de taxation applicable aux carburants, qui est de 0,33 €/l, comme estimation inférieure, et les droits d’accises moyens pondérés historiques de l’UE pour le gazole destiné au transport routier, qui sont de 0,67 €/l, comme estimation supérieure, pour donner une fourchette potentielle probable des taxes que le secteur de la pêche aurait payées.

    En 2018, la flotte de pêche de l’UE consommait 2,3 milliards de litres de carburant par an : cela représente un montant estimé entre 759 millions et 1,5 milliard d’euros d’impôts évités chaque année.

    [2] Point de presse sur le lancement du rapport Our Fish sur la directive européenne relative à la taxation de l’énergie, Impact climatique et profits de l’industrie de la pêche en raison de la détaxe européenne sur les carburants

    Intervenants : Grace O’Sullivan, membre du Parlement européen ; Rebecca Hubbard, Our Fish ; Flaminia Tacconi, ClientEarth.

    Enregistrement disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=szTtjgRjJL8

    À propos de Our Fish

    Our Fish œuvre pour mettre fin à la surpêche et restaurer un écosystème océanique sain. En collaborant avec d’autres acteurs et sur la base de preuves solides, nous appelons à la fin de la surpêche comme action cruciale et significative pour répondre à la crise de la biodiversité et du climat. https://our.fish

     

     Press briefing September 16: How EU Fuel Tax Subsidies Drive Climate Impacts & Fishing Industry Profits

     

  • Implosion bleue – Comment l’incapacité de l’UE à faire respecter l’interdiction des rejets de poissons pourrait entraîner l’effondrement du système de gestion de la pêche

    Implosion bleue – Comment l’incapacité de l’UE à faire respecter l’interdiction des rejets de poissons pourrait entraîner l’effondrement du système de gestion de la pêche

    Jeff Rotman / Alamy Stock Photo
    Jeff Rotman / Alamy Stock Photo

    Bruxelles 23 novembre 2020: Un nouveau document, intitulé The Unintended Impact Of The European Discard Ban, a révélé qu’une augmentation des quotas de pêche annuels allant jusqu’à 50 % a été appliquée pour “soutenir” la mise en œuvre de l’obligation de débarquement (OD) – la règle visant à réduire les déchets de poisson – dans les eaux de l’UE en 2020, malgré le fait que la règle n’ait pas été appliquée et que le poisson continue d’être rejeté de la même manière. Le document, rédigé par le Dr Lisa Borges, constate que cet écart risque d’entraîner une augmentation énorme et non mesurée de la pression de pêche, et donc de provoquer l’implosion du système de gestion de la pêche de l’UE.

    “L’obligation de débarquement pourrait bien être la plus importante incitation à une pêche plus sélective en Europe au cours des vingt dernières années. Habituellement, lorsqu’un changement significatif de la législation est effectué, qui pourrait avoir un effet radical sur le comportement des pêcheurs, il s’accompagne d’incitations positives et négatives. En Europe, cependant, les pêcheurs ont reçu des quotas supplémentaires pour tenir compte des prises non commerciales supplémentaires. Pourtant, non seulement ils ne débarquent pas ces prises supplémentaires, mais ils ne sont ni surveillés ni contrôlés”, a déclaré le Dr Lisa Borges.

    “Ces augmentations significatives des limites de pêche de l’UE, les exemptions aux règles et le manque de contrôle et d’application poussent maintenant le système de gestion de la pêche de l’UE vers un point de basculement. Toutes les parties prenantes doivent reconnaître l’impact de l’obligation de débarquement sur le système des TAC (Total Admissible de Captures) et faire en sorte de le minimiser, sinon nous verrons notre système de gestion de la pêche imploser”, a conclu le Dr Borges.

    “Ce nouveau document confirme ce que de nombreux scientifiques et groupes de conservation répètent depuis des années : sans un comptage précis des captures et une application rigoureuse des règles de pêche, nous assistons à une surpêche massive et à l’effondrement des populations de poissons, ce qui entraîne une destruction des écosystèmes marins et mine les données scientifiques et le système de gestion de la pêche, menaçant en fin de compte la sécurité du secteur de la pêche”, a déclaré Rebecca Hubbard.

    “C’est une honte qu’un secteur puisse s’en tirer à si bon compte en adoptant un comportement illégal à grande échelle, qui peut dévaster une ressource publique et avoir un impact majeur sur les écosystèmes, le tout sans aucune répercussion. Bien au contraire, les gouvernements de l’UE récompensent ces comportements irresponsables en augmentant encore les quotas de pêche. Alors qu’un certain nombre de populations de poissons de l’UE, comme le cabillaud et le hareng, sont au bord de l’effondrement, il est urgent que la Commission et les ministres de la pêche commencent à reconnaître les prises illégales non déclarées en fixant des limites de pêche plus conservatrices et en appliquant les règlementations en mer grâce à la surveillance électronique”, a conclu Mme Hubbard.

    Télécharger le document d’information :

    Le système de gestion de la pêche de l’UE risque d’imploser : l’impact involontaire de la non-application de l’interdiction des rejets de poissons.

    Si vous souhaitez obtenir une copie de l’article scientifique original, vous pouvez en faire la demande directement auprès de l’auteur : info@fishfix.eu

    FINITIONS

    Contacts :

    Patricia Roy, contact presse France, info@patriciaroy.com +34 696 905 907

    Dave Walsh, notre conseiller en communication sur le poisson, +34 691 826 764, dave@our.fish

    Our Fish

    Our Fish s’efforce de mettre fin à la surpêche et de restaurer un écosystème océanique sain. En collaborant avec d’autres et en développant des preuves solides, nous appelons à mettre fin à la surpêche, une action essentielle et significative pour faire face à la crise de la biodiversité et du climat. https://our.fish

     

     

     

     

  • Mettre fin à la surpêche : 300 scientifiques exhortent l’UE à protéger la santé de l’océan dans le cadre de son action pour le climat

    Mettre fin à la surpêche : 300 scientifiques exhortent l’UE à protéger la santé de l’océan dans le cadre de son action pour le climat

    https://our.fish/news/ending-overfishing-is-climate-action-scientist-statement-of-support/

    Bruxelles, 10 septembre 2020: “Mettre fin à la surpêche”, tel est le message délivré cette semaine au commissaire européen chargé de l’environnement, des océans et de la pêche, Virginijus Sinkevičius, dans le cadre d’une déclaration signée par 300 scientifiques appelant à l’action de la Commission européenne, du Parlement européen et des États membres de l’Union européenne pour mettre fin à la surpêche “en tant que réponse urgente aux crises de la biodiversité et du climat”.

    Les scientifiques exhortent l’UE à fixer des limites de pêche qui respectent les avis scientifiques et affirment que “la gestion écosystémique de la pêche est essentielle à la santé des océans et à leur capacité à répondre au changement climatique” [1,2].

    Les signatures seront également remises aux ministres de la pêche de chacun des États membres de l’UE, avant que les limites de pêche annuelles ne soient fixées pour 2021, et aux membres du Parlement européen qui préparent leur réponse à la stratégie de l’UE pour 2030 en matière de biodiversité [3].

    La déclaration, signée par des personnalités de premier plan dans le domaine des sciences marines, dont le professeur Carlos M. Duarte, le professeur Hans-Otto Pörtner, le Dr Valérie Masson-Delmotte, le professeur Rashid Sumaila, le Dr Ute Jacob, le Dr Jean-Baptiste Jouffray, le professeur Didier Gascuel, le Dr Rainer Fröse, le professeur Alex Rogers, le professeur Victoria Reyes-Garcia, le Dr Sandra Cassotta, le professeur Stiig Markager et le professeur Daniel Pauly, a été remise cette semaine au commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Virginijus Sinkevičius par l’organisation “Our Fish”.

    “La surpêche et les prises accessoires représentent les principaux facteurs de perte de biodiversité dans l’océan”, a déclaré le professeur Alex Rogers, directeur scientifique de Rev Ocean. “Nous avons besoin d’un océan sain et productif, et pour cela il est primordial de mettre fin à la surpêche. C’est particulièrement le cas face aux effets du dérèglement climatique, qui affecte l’ensemble de l’océan, y compris les stocks de poissons eux-mêmes. En tant que scientifique, j’appelle l’Union européenne à reconnaître que la gestion écosystémique de la pêche est essentielle à la santé de l’océan et à sa capacité à répondre au changement climatique. Elle est également vitale pour la santé humaine, y compris celle des générations futures”.

    “La surpêche consiste à extraire de l’eau davantage de poissons qu’il n’en est généré. Pour être honnête, c’est absurde. Car les stocks ainsi réduits ne peuvent plus supporter que de petites prises. Cela n’a donc aucun sens et cela n’aide ni les pêcheurs, ni les poissons, ni personne. Tout cela a également un impact sur le climat ; les stocks de poissons trop petits ne sont pas en mesure de remplir leur rôle dans l’écosystème. Si l’écosystème ne fonctionne pas comme il le devrait, il ne peut pas respirer normalement et ne peut pas absorber le CO2 correctement”, a déclaré le Dr Rainer Fröse, du GEOMAR – centre Helmholtz pour la recherche océanique de Kiel, en Allemagne.

    “Pour faire face au changement climatique, nous devons réduire nos émissions de CO2. Mais cela ne suffira pas. Il nous faut en même temps agir pour la biodiversité”, a déclaré le professeur Didier Gascuel, directeur du Centre des sciences halieutiques et aquatiques, à l’Institut Agro en France. “En mer, cela nécessite en priorité de mettre fin à la surpêche et de développer une approche écosystémique de la gestion des pêches. En tant que scientifiques, nous savons que cela permettrait de reconstruire des stocks de poissons plus abondants et des écosystèmes en bonne santé, plus résilients. Donc effectivement, pour les poissons, pour les écosystèmes et pour les pêcheurs, mettre fin à la surpêche et développer une approche écosystémique est un moyen efficace de s’adapter face au changement climatique. Agir pour des pêches durables, c’est agir sur le climat”.

    “Les données scientifiques sont claires – l’Union européenne doit maintenant veiller à ce que la santé des océans soit placée au cœur de sa réponse à la crise de la nature et du climat – et cela signifie mettre enfin un terme à la surpêche”, a déclaré Rebecca Hubbard, directrice de l’organisation “Our Fish”. “Tout comme notre propre santé, si nous continuons à faire subir à l’océan la pression de la surpêche, c’est l’ensemble du système qui s’affaiblira encore, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus nous fournir les moyens de subsistance dont nous avons besoin – oxygène, régulation du climat, nourriture et emplois. L’Union européenne doit cesser de traîner les pieds et agir de façon claire et décisive dès aujourd’hui, avant qu’il ne soit trop tard”, a conclu M. Hubbard.

    Un certain nombre de signataires, issus de plusieurs pays, sont disponibles pour s’adresser aux médias – veuillez contacter press@our.fish pour plus de détails.

     

    Contact :

    Dave Walsh, notre conseiller en communication Our Fish, +34 691 826 764, dave@our.fish

    Patricia Roy, relations presse France, +34 696 905 907 info@patriciaroy.com

     

    Notes :

    [1] Déclaration de soutien du scientifique : Mettre fin à la surpêche, c’est agir pour le climat https://our.fish/news/ending-overfishing-is-climate-action-scientist-statement-of-support/

    [2] Définition de la gestion des pêches fondée sur les écosystèmes :

    Contrairement à la gestion traditionnelle des pêches, qui se concentre sur la gestion d’une seule espèce, la gestion écosystémique des pêches (GEP) fait partie d’une approche plus large de gestion basée sur les écosystèmes qui prend en compte tous les impacts environnementaux, écologiques et anthropogéniques (y compris la pêche) sur un écosystème et qui tient compte de l’interconnexion et de l’interdépendance des différentes composantes d’un écosystème. https://www.sciencedirect.com/topics/earth-and-planetary-sciences/ecosystem-based-fisheries-management

    3] Stratégie de l’UE pour la biodiversité pour 2030.

    https://ec.europa.eu/environment/nature/biodiversity/strategy/index_en.htm

     

    À propos de Our Fish

    @our_fish

    Ending Overfishing is Climate Action - 300 Scientists Calling for EU to End Overfishing - Signatures